Après une présentation du riche profil de Jean-Marc Jancovici, ce dernier propose une vision décapante sur l’analyse des scenarii actuellement accessibles pour la transition écologique.
Jean Louis Virat, par ailleurs délégué Grands Parents pour le Climat, sollicite sa réflexion sur la notion de sobriété et sur son aide à la décision pour nous, citoyens.
Quelques lignes de force issu de la conférence :
- sobriété heureuse ? Non, parlons de la consommation heureuse !
- nécessité de créer du récit ? on continue à véhiculer un imaginaire d’hier à travers diverses fictions
- la sobriété est une option, l’autre option sera la pauvreté
- il va falloir produire avec moins de matières
- il va falloir prendre le problème par le bas
- énergies fossiles
- les pics de production du pétrole et de gaz diminuent tendanciellement la consommation pour la production
- dans un monde qu’on veut décarboner, il reste 2 énergies électriques disponibles : renouvelables et nucléaire, mais …
Pour se débarrasser des fossiles, on a deux voies :
- sobriété ou pauvreté si l’on ne vas assez vite
- Electrification bas carbone avec arbitrage entre risques, conflits d’usage…
- mais recyclage difficile pour certains métaux dilués dans les objets
JM Jancovici propose ensuite la méthode du Shift Project, méthode pour l’heure, « la moins mauvaise possible » pour impliquer la démocratie malgré la complexité des processus techniques car, demain, les débats et les décisions seront redoutables.
La voie de la convention citoyenne est pertinente dès lors qu’on dispose de temps et de compétences associées : son point fort – 150 personnes qui ne se connaissent pas, parce que traités en adultes, réussissent à choisir leurs limites en responsabilité (cf. limitation des 110 km sur autoroute).
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